Laissons parler la poudre* …
Sujet à la contemplation, les objets de la beauté sont souvent de petits mystères à élucider.
André
Hier dans cette journée si perturbante à cause de l’actualité avez vous regardé, admiré, examiné ce rayon de soleil, cette boîte à poudre de notre ami Juanjo Criville ? ( ici remercié )
On y contemple une jeune femme fort plaisante, fraîche à souhait sous un voile joli qui suggère plus qu’il ne cache sa nudité, comme sortie ou plutôt posée sur sur un joli coquillage qui surplombe tel un îlot, un océan bleu où flottent quelques roses.
Et si on allait plus loin à la rencontre d’un message subliminal, et de cette égérie de l’époque enfin dévoilée …
Oh là je sens que vous commencez à vous noyer , et bien c’est tout le contraire qui nous attend. Plongeons dans le tendre secret de cet objet de la beauté, et laissons parler la poudre comme disait notre amie dans la beauté, Laurence Mouillefarine et son ouvrage délicieux qu’on ne peut oublier.
On apprend bien vite que la marque Woodbury ( créée par un dermatologue Andrew Jergens en 1870 ) a fait sienne ce côté polisson si cher aux français et que c’est l’une des toutes premières maison américaine – qui a utilisé « le sex-appeal » – comme on dit de l’autre côté de l’Atlantique – pour vendre plus particulièrement son cher savon. Nos aïeules n’ont pu qu’être touchées, caressées par l’argument, le slogan publicitaire ayant été crée par l’agence J. Walter Thompson, mais savez vous par qui ?
Helen Bayless Lansdowne Resor il faut le signaler fut la première femme de l’histoire américaine à concevoir et mettre en œuvre des campagnes publicitaires nationales ! Et quel slogan en 1911 pour la marque Woodbury Soap qui va se faire mousser et même surfer (lol) sur cette belle image
A Skin Love to Touch ‘Une peau que vous aimez toucher” …
Et la féminité est à l’honneur, mais comment se nomme ce joli décor et qui pourrait bien se cacher derrière cette silhouette à cette époque ?…
Cela pourrait peut être bien être Esther Williams*** que nos mères n’ont pas oublié, et de découvrir ou de redécouvrir « le bal des sirènes dont voici un bel extrait !
À oui, c’est la Fête, pardon la « Fiesta »
Et puis que dire de cette conque, tout un symbole ( comme un clin d’œil à la Vénus de Boticelli ) qui aux vertus proclamatrices, annonciatrices ( instrument de son et musique ) telle une matrice qui laisse apparaître la femme qui surgit de ce coquillage, telle une perle qui a pris vie, véritable hymne à la beauté ici juste voilée ou plutôt parée de ce voile… de poudre de la beauté
Juste un ressenti
André